Jason Wilson du New York Times est venu en Normandie rendre visite à la nouvelle génération de producteurs de calvados et titre son article : « En Normandie, une jeunesse entreprenante remue une eau-de-vie traditionnelle »
(extrait) Il y a 50 ans, la Normandie comptait bien 15 000 producteurs de calvados. La plupart d’entre eux étaient des fermiers qui distillaient pour leur consommation personnelle, la plupart du temps un alcool assez rude que l’on désignait sous le terme de « calva ». Aujourd’hui, il ne reste que 300 producteurs de calvados et seule une vingtaine de marques est connue au-delà de la région.
Mais un groupe de jeunes producteurs déterminés, qui se sont associés sous la bannière Esprit Calvados, font entrer le Calvados dans le 21e siècle par des innovations, des expérimentations et par la redécouverte de méthodes anciennes de culture et de distillation. Prolongeant la tradition des distillateurs fermiers, cette association nouvelle-vague Esprit Calvados réunit quelques-uns des producteurs les plus réputés : Domaine Dupont, Calvados Christian Drouin, Calvados Roger Groult, Domaine Pierre Huet et Le Père Jules. Chacun de ces domaines est dirigé par un fils, trentenaire ou quarantenaire, qui a repris l’activité de son père il y a une dizaine d’années de cela.
« Nous sommes une jeune génération de producteurs d’un produit vieillot » m’a dit by Jean-Roger Groult, 32 ans, qui mène la distillation au Calvados Roger Groult. « Nous dépoussiérons l’image du Calvados » (…)
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